9 revelations chap2
L’ASTRE
Du haut de mon immeuble je contemple
Une lueur scintillant dans le ciel ample
D’une couleur bleu brillante et simple
Se distinguant dans la plèbe de Naples.
Mes yeux fixés regardant vers le haut
Mon cœur serré dans l’étau
De cette merveille que ne valait mille mots
Pour décrire ce qui n’était faux.
Ma foi j’avoue mon obsession
De cette lumière que nulle ne pourrait voire sans passion
Sans lucidité, sans désire, et sans imagination
Je suis l’élu, le rempart de la révolution.
Je regarde ce point de l’univers
Qui transcende mon esprit de travers
Par la lumière de cette étoile à l’envers
L’unique vérité j’y’ai découvert.
Si Ahura est celui qui est
Alors cet astre équivaut sa gloire et sa dignité
Son existence j’en triomphe l’unité
Pour le profane j’éprouve la plus grande pitié.
Des cinq cotés de cet astre se regroupant
J’admire sa magnificence fondant
Dans mes yeux envieux rêvant
De ce mirage, de cette illusion se réalisant.
Je regarde la haut, la porte des mondes
Reliant neuf mondes au tout par des ondes
Ainsi que nous humains créatures fades et immondes
Moi seul sais combien la vérité est grande.
Nous regardant surement de cette porte
Appréciant sa farce qu’il apporte
Estimant ceux qu’il déporte
Et en considérant cette vie qui ne l’importe.
Ca doit être la liesse si tel est une farce
Se sont –ils surement regroupés en masse
Profitant de notre impasse
De cette vie que trop de personnes se sont lassent.
Un monde rejeté que je vis
Je le hais avec tout mon mépris
N’oubliant guère que j’en suis épris
De cette vie que je médis.
La porte soit –il ou le revers de l’humanité
Et si par le désir tout fut en intégralité
Alors je désire la finalité
D’un monde en décadence et raté.
Je ne me présente guère
En réformateur, ou en père
Mais autant qu’humain en quête d’une saine terre
J’en implore les trois segments de l’univers.